
Chemin de l'Île
Résidence Hélène et Mercédès Cocquet
Résidence Hélène et Mercédès Cocquet
Nb de Type 1 | 1 |
Nb de Type 2 | 10 |
Nb de Type 3 | 14 |
Nb de Type 4 | 8 |
Nb de Type 5 | 1 |
Nombre d'étages | R + 5 |
Nombre de logements | 34 |
Téléphone : | 01 55 17 07 41 |
Gardien : | Mbark BOUKRAA |
Courriel : | mboukraa@nanterre-coop-habitat.fr |
Loge : | 11 place du Docteur Pierre |
Année de Construction | 2021 |
Dernière réhabilitation | - |
Gardien dans la résidence | 1 |
Antenne de proximité : | Antenne du Centre |
Adresse : | 93 avenue Frédéric et Irène Joliot Curie |
Téléphone : | 01 47 25 66 66 |
Courriel : |
Commodités
- Stationnement : Parking en ouvrage
- Ascenseur : Tous étages desservis
- Internet : Fibre optique
- Accès : Vidéophone
- Vidéosurveillance: Non
- Local vélos : Oui
- Local poussettes : Oui
Type 1 | 37m² |
Type 2 | 50m² |
Type 3 | 68m² |
Type 4 | 84m² |
Type 5 | 105m² |
- Loyer à la relocation sans les charges (valeur janvier 2025)
- Prix au m² PLAI : 6,95 euros
- Prix au m² PLUS : 7,82 euros
- Prix au m² PLS : 12,65 euros
- Parking : 55,31 euros
Chauffage | Collectif gaz par radiateur |
Eau chaude sanitaire | Collective gaz |
Energie renouvelable | Panneaux solaires |
Cuisson | Electrique |
Equipement sanitaire | Douche |
Occultation | Oui |
Annexe | Balcon/Terrasse selon logement |
Ventilation | Mécanique |
Logement adapté PMR | Oui |
Consommation énergétique pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et le refroidissement
- Consommation conventionnelle : 43kWhep/m².an
- Classe énergétique : A
Émission des gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et le refroidissement
- Estimation des émissions : 10kg éqCO2/m².an
- Classe énergétique : B
Bus | № de ligne 160 |
RER et train - Nanterre Ville | RER A |
Commerces de Proximité | Oui |
Notre histoire « conte » : Résidence Hélène et Mercédès Cocquet
Le 8 mai, commémore la capitulation de l’Allemagne nazie, la victoire des Alliés et la fin de la Seconde guerre mondiale, retour sur la mémoire d’Hélène et Mercédès COCQUET, reconnus comme « Justes parmi les Nations ». Un nom empli de sens et d’exemplarité pour notre résidence éponyme. Et une date qui porte aussi une autre mémoire, celles des crimes de Sétif, Guelma et Kherrata, que nous tenons à raviver.
C’est un choix réfléchi et rempli d’exemplarité qui a guidé la dénomination de notre résidence du Chemin-de-l’Ile du nom des époux Cocquet. Un exemple d’engagement personnel, mettant en danger leurs propres vies pour en sauver d’autres.
Mercédès Cocquet, Coco pour les intimes, exerçait la profession d’électricien, et Hélène, son épouse, celle de bibliothécaire. Tous deux étaient employés de la RATP et résidaient à Nanterre, liés d’amitié avec un collègue de Coco, Wolf Hanftwurtzel, et sa femme Gisèle, qui partirent, en septembre 1941, à Nice, où, pensaient-ils, les Juifs couraient moins de risques qu’à Paris. Pendant ce temps, les Cocquet s’employaient à protéger des spoliations l’appartement de leurs amis.
En septembre 1943, les Allemands occupèrent Nice, ce qui obligea Gisèle et Wolf à se mettre à la recherche d’un autre refuge. Ils étaient restés en correspondance par cartes interzones avec les Cocquet, qui leur proposèrent de venir se cacher à Nanterre.
Gisèle, munie de faux papiers, prit le train de Paris le 23 mars 1944, et son mari le lendemain. Mercedes Cocquet les accueillit à tour de rôle à la gare de Lyon.
À partir de ce jour et jusqu’à la Libération, le couple vécut caché dans le pavillon de leurs amis. Hélène accomplit des prodiges d’approvisionnement et d’art culinaire pour que tous les quatre, ainsi que son bébé Eliane née entre temps, puissent se nourrir tant bien que mal.
Pour cet engagement personnel, les époux Cocquet sont reconnus comme « Justes parmi les Nations » en 1999 par le mémorial Yad Vachem (qui signifie « un monument et un nom »), saluant celles et ceux qui ont mis leur vie en danger pour sauver des Juifs durant la Seconde guerre mondiale (https://yadvashem-france.org/dossier/nom/8477/).
Un engagement personnel au service d’une cause collective qui fait sens à Nanterre !
